Bonjour,
Au moment d’envoyer cette chronique, la dernière d’une année 2020 bien particulière, je parcours mes écrits de l’année. Pas de surprise : ils peuvent se résumer à un mot : « Covid »…
Pourtant la nature a plusieurs fois rappelé sa présence : avalanches de neige dans le nord-ouest, coulées de boue dans le nord-est (décembre), secousses sismiques dans le sud ouest. Mais ce n’étaient que petites diversions ! Heureusement il y a eu Hildur Guðnadóttir et son Oscar, précédé d’une multitude prix.
Pourtant Covid a eu cette vertu : confirmer la remarquable organisation immédiatement mise en œuvre, avec notamment ce partage entre une « Triade » chargée d’apporter une information fiable sur l’épidémie et un gouvernement assumant les choix politiques nécessaires, ou encore le démarrage des tests dès fin janvier et un traçage impitoyable des « cas contacts » . Et aujourd’hui une campagne de vaccinations démarrée voici deux jours et déjà largement répandue sur tout le territoire. Le résultat est là : « seulement » 30 morts.
Les dommages sur l’économie sont par contre importants faute d’avoir su ou voulu pousser plus avant la diversification engagée à la fin du dernier siècle, malgré les nombreux avertissements. Je devrai donc substituer aux courbes d’incidence celles du PNB et surtout du chômage, en espérant terminer 2021 avec le sourire.
C’est ce que je souhaite à tou(te)s, où qu’elles (ils) soient.
Michel Sallé